Langues du Flanesse

mardi 24 novembre 2009
par  armenfrast
popularité : 23%

Il est généralement reconnu que Revort Leyhar qui travaille au Collège Gris de l’Université de Greyhawk est la plus grande autorité en ce qui concerne les langues d’Oerik. Dans son encyclopédie en 44 volumes intitulée "Essai sur les usages linguistiques des peuples de la Flanesse", il indique avec précision que seulement 5 dialectes sont suffisamment utilisés par les peuples pour être qualifiés de véritables langages. (From the Ashes, TSR1064)

Compilation et traduction des textes de TSR1015, TSR1064 et TSR9578(F) sur les langages du monde de Greyhawk, ainsi que de TSR11374 "The Scarlet Brotherhood".

Amédi

Cette version altérée de l’ancien suellois a emprunté une voie différente de celle du rasol d’Hepmonésie. Bien que ceux qui parlent l’ancien suellois pourront comprendre environ 40% de ce qui est dit en amédi, quelqu’un parlant l’amédi ne pourra pas être compris par quelqu’un qui parle le rasol et vice versa. L’amédi possède quelques caractères correspondant à des concepts clés mais pas de forme écrite proprement dite ; ceux qui connaissent l’ancien suellois reconnaîtront des similitudes entre les runes amédiennes et le suellois écrit (TSR11374, p.64)

Baklunite

Bien qu’étant l’un des ancêtres du commun, le baklunite ne présente que peu de ressemblance avec son descendant, ce qui est prévisible après presque un millier d’années d’évolution. Les tribus des Paynims le parlent encore bien que certains commerçants et d’autres personnes instruites apprennent le commun pour négocier avec les étrangers. (TSR1015 Catalogue, P.16)

Ce langage est important car c’est l’une des racines du commun moderne. Il est toujours parlé par les tribus des Paynims et parmi quelques tribus et clans des terres environnantes (Zeif, Tusmit, etc.), notamment dans les grandes circonstances et pour les transactions commerciales. (TSR1064 Atlas, p.13)

Cette langue survit encore chez les Paynims et dans quelques clans de Zeif et de Tusmit, où l’on s’en sert encore dans les occasions formelles et lorsque l’on parle affaires. Le baklunite est l’une des racines du commun. (TSR9578F)

Commun

La base de ce nouveau langage, fort répandu, est un mélange de baklunite ancien et du dialecte de vieil oeridien parlé dans le Grand Royaume. Une personne désireuse de se rendre à l’étranger doit connaître un minimum de commun sous peine de se retrouver grandement handicapé. Il est fréquent qu’un langage doive d’abord être traduit en commun avant de l’être dans une autre langue. Cela est rendu possible par l’universalité des racines du commun. (TSR1015 Catalogue, p.16)

Dérivé principalement du baklunite ancien et du vieil oeridien, le commun est né du besoin d’une langue universelle qui puisse être employée pour le commerce et la diplomatie. Il s’est démocratisé au cours des siècles et c’est maintenant le principal langage humain de Flannesse. (TSR1064 Atlas, p.14)

Cette langue, la plus récente qui soit en Flannesse, mêle vieil oeridien et baklunite ancien. C’est elle que l’on parle le plus dans le monde de Greyhawk, même au sein des cultures qui peuvent encore s’enorgueillir d’avoir leur propre idiome. Quiconque souhaite se rendre dans d’autres contrées doit savoir se débrouiller en commun. Ce langage est en partie né de l’impossibilité qu’il existait de traduire certaines langues en d’autres. Le commun sert de pont entre deux langages incompatibles, à condition que l’on soit prêt à effectuer une double traduction (la première pour passer en commun et la seconde pour arriver à la langue cible). C’est la langue universelle pour le commerce et la diplomatie. (TSR9578F)

Dakon

Il est communément admis que les Dakons ont leur propre langage, bien qu’il n’ait jamais été entendu lors des rares occasions où ils ont été rencontrés. Il n’existe donc aucune information sur cette langue. Cependant, la physiologie des Dakons est suffisamment proche de celle des humains pour qu’ils puissent maîtriser leur langage et vice versa. (TSR11374, p.64)

Elfe Lendorien

C’est un langage symbolique très complexe spécifique aux olves lendoriens, parlé tant par les haut-olves que les olves aquatiques des îles de Lendore. Il joue un rôle important dans les discours philosophiques, les dévotions religieuses et les interactions sociales. C’est un langage qui ne peut pas être appris (ce ne peut être qu’une langue maternelle). (TSR1064 Atlas, p.14)

Les olves lendoriens parlent un langage unique, complexe ; l’elfe lendorien. Cette langue n’est pas apprise de manière traditionnelle ; un olve nouvellement arrivé dans les îles de Lendore acquerra progressivement la compréhension de cette langue au fur et à mesure qu’elle s’implante dans son esprit comme une suite de révélations. (TSR1064 Atlas, p.30)

Ce langage complexe est parlé par les hauts elfes et elfes aquatiques des îles. Il est difficile de le traduire autrement qu’en passant par une autre langue elfique. (TSR9578F)

Étlani

L’étlani est un hybride de l’olmane et du touv qui est apparu lors de l’occupation de Cuhuetla par les Kundalis. Ceux qui parlent l’étlani pourront comprendre 50% des propos tenus en langue olmane ou touve et vice versa. Sa forme écrite est phonétique comme le touv mais sa forme parlée utilise de longs mots comme l’olmane. L’étlani est parlé exclusivement à Cuhuetla, où la majorité de la population apprend également le touv. (TSR11374, p.38)

Ferral

Langue tribale oeridienne à l’origine, le ferral est à présent un secret bien gardé. Il n’est parlé que par les dirigeants de la Ligue de Fer, principalement à des fins d’identification et pour donner des ordres. Il ne peut être considéré comme un langage vivant. (TSR1015 Catalogue, p.16)

C’est un dérivé d’un langage tribal oeridien utilisé, jusqu’à tout récemment, dans les affaires diplomatiques de la Ligue de Fer. Quelques documents qui ont été sauvés lors de sa chute (et d’autres qui subsistent encore en Solandie et à Citadelle) sont écrits dans cette langue. Le ferral était utilisé principalement pour donner des ordres et à des fins d’identification. C’est un dialecte très formalisé sans grand contenu verbal ou qualitatif qui se résume à un ensemble de signaux et de repères. (TSR1064 Atlas, p.14)

Ce langage tribal oeridien est désormais un secret bien gardé. Seuls le parlent les hauts dignitaires de la Ligue de Fer, qui l’utilisent principalement pour donner leurs ordres et se reconnaître entre eux. En fait, il s’agit plus d’un code que d’une langue, et il ne permet que de transmettre des informations réduites à leur plus simple expression, car sa structure interdit la formulation de concepts nouveaux ou trop complexes. (TSR9578F)

Flanna

C’est sans aucun doute le plus ancien des langages toujours parlés couramment. Les Tainois l’utilisent encore, bien que ce soit une version altérée par le temps de cet idiome autrefois répandu partout en Flannesse. C’est un langage stagnant avec lequel il est difficile de traduire des concepts modernes. (TSR1015 Catalogue, p.16)

C’est la plus ancienne des langues encore utilisées quotidiennement en Flannesse. Les Tainois parlent toujours le flanna, bien que ce soit une version quelque peu modifiée de l’idiome originel, autrefois largement répandu. C’est à présent un langage stagnant et il est difficile de traduire des concepts modernes ou évolutifs en flanna à cause du manque de flexibilité de son vocabulaire et de sa syntaxe. (TSR1064 Atlas, p.13)

Parlé par les premiers nomades qui ont occupé Flannesse, le flanna est le plus vieux langage du sous-continent. La version actuelle, que parlent encore les Tainois, a considérablement changé par rapport à celle d’origine. Malgré cela, le flanna est une langue trop statique, incapable de décrire la technologie et les concepts modernes. Son vocabulaire et sa syntaxe ne sont pas assez flexibles et étendus pour exprimer des idées qui étaient inconnues du temps de sa conception. (TSR9578F)

Fruz (la langue du froid)

Ce dialecte est principalement suellois, avec des ajouts du flanna. Il est parlé couramment par les Barbares du Givre, des Neiges et des Glaces. Il n’a aucun lien avec le commun et même ceux qui parlent le suellois ont du mal à le comprendre. (TSR1015 Catalogue, p.16)

C’est le langage des Barbares du Givre, des Neiges et des Glaces ; il est à dominante suelloise, avec quelques influences flanéennes. Il n’a aucun lien avec le commun et même ceux qui parlent le suellois ont du mal à le comprendre. (TSR1064 Atlas, p.14)

Ce dialecte est du suellois influencé par le flanna. Il est parlé par les Barbares du Givre, des Neiges et des Glaces. Même ceux qui parlent couramment le suellois ont du mal à comprendre le fruz. (TSR9578F)

Homme-bête

Le langage des hommes-bêtes est très complexe, constitué à la fois de vocalisations, de gestes, de postures corporelles et de modifications dans l’agencement des motifs et des couleurs de la fourrure de celui qui s’exprime. Ce dernier aspect empêche tout autre qu’un homme-bête d’exprimer quoi que ce soit, à l’exception de termes simples, même en acquérant une maîtrise suffisante des composantes verbales et somatiques de ce langage (TSR11374, p. 64)

Kech

Les différentes tribus de kechs partagent une langue commune de même que des bribes d’olmane et d’amédi. Peu de gens se sont donnés la peine d’apprendre le kech car ces derniers sont universellement violents et dangereux et leur langage est plutôt primitif, sans forme écrite. (TSR11374, p.64)

Kéolandais

C’est un dialecte très répandu, issu de vieil haut-oeridien avec des couleurs locales. Il est parlé en Kéolande et les régions environnantes. (TSR1015 Catalogue, p.16)

Descendant du vieil oeridien et enrichi de couleurs locales, le kéolandais présente toute une variété de sous-dialectes régionaux disséminés à travers la Kéolande et les régions environnantes. (TSR1064 Atlas, p.14)

Parlée en Kéolande et dans ses environs immédiats, cette langue descend du vieil oeridien. On note de nombreuses variations d’un village à l’autre. (TSR9578F)

Lendorien

Le lendorien est un obscur dialecte issu du suellois. Il est parlé dans l’archipel des Tournevent. Il n’a aucune relation avec la langue du froid et n’est utilisé qu’à titre de seconde langue par ceux qui parlent le commun. (TSR1015 Catalogue, p.16)

Le lendorien est un obscur dialecte issu du suellois. On le parlait autrefois dans quelques-unes des îles Tournevent et il était connu de quelques personnes seulement dans les îles plus à l’est. Le lendorien est compréhensible pour ceux qui parlent le suellois ou le commun mais n’a pas de liens avec le fruz. Utilisé surtout par les marins et les voyageurs, le lendorien est davantage parlé qu’écrit. Son vocabulaire est particulièrement riche en ce qui concerne les conditions météorologiques et les phénomènes naturels, comme il convient à son usage. Il ne doit pas être confondu avec l’elfe lendorien. (TSR1064 Atlas, p.14)

Autrefois, ce dialecte suellois était parlé dans l’archipel des Tournevent. A l’heure actuelle, il a pratiquement disparu. Il n’a rien à voir avec le fruz. Principalement utilisé par les marins et les voyageurs, il offre une richesse de vocabulaire inouïe pour tout ce qui est en rapport avec le climat et les phénomènes marins. Il n’a pas de forme écrite. (TSR9578F)

Nyrondais

C’est un dialecte haut-oeridien issu du commun et qui est utilisé dans certaines régions de Nyrond. C’est un langage parlé principalement par les paysans, les petits commerçants et d’autres personnes aux métiers similaires. Les gens instruits parlent presque toujours le commun comme seconde langue. (TSR1015 Catalogue, p.16)

C’est un dialecte de haut oeridien qui mélange le commun avec des expressions issues d’une langue tribale oeridienne. Il est parlé dans les régions rurales de Nyrond par les paysans, les petits commerçants et ceux qui veulent compliquer la compréhension de leurs propos vis à vis ceux en qui ils n’ont pas confiance. (TSR1064 Atlas, p.14)

Ce dialecte est né du commun, auquel on a greffé quelques éléments d’une langue tribale oeridienne. Il est parlé en Nyrond, principalement par les paysans et les commerçants. (TSR9578F)

Olmane de l’Amédio

L’olmane parlé dans l’Amédio a conservé la majeure partie de la structure et du vocabulaire qu’il possédait il y a 1 000 ans. Quelqu’un qui parle l’olmane originel sera capable de comprendre 60% de sa version moderne. Bien que l’usage, la prononciation et les accents varient légèrement entre les îles Olmannes et les nombreuses tribus de l’Amédio, les similitudes sont suffisamment nombreuses pour permettre aux interlocuteurs des différentes localités de communiquer convenablement. Sa forme écrite pictographique contient des milliers de caractères qui nécessitent plusieurs années d’étude avant de pouvoir en saisir toute les significations. L’olmane écrit a été oublié par presque toutes les tribus de l’Amédio qui le parlent ; seul le peuple de Xamaclan continue à l’utiliser. (TSR11374, p.64)

Olmane de l’Hepmonésie

L’olmane originel a très peu changé depuis la grande migration d’il y a 1 500 ans. C’est un langage complexe avec de longues agglomérations de mots et une forme écrite basée principalement sur des pictogrammes. L’olmane véritable a presque disparu de l’Hepmonésie, ses descendants étant l’étlani et le tlaman, bien que des écrits en olmane existent toujours dans plusieurs sites anciens. (TSR11374, p.38)

Ralat

Le ralat est un sabir issu des interactions entre personnes parlant le touv, l’olmane ou le rasol. Il est limité aux sujets tels que le troc, la météo, les directions ou l’argent et possède une forme écrite très simple. Il constitue ce qui se rapproche le plus d’une langue commune en Hepmonésie. Ce langage n’est utilisé que si les interlocuteurs n’ont pas d’autre langue en commun. (TSR11374, p.38)

Rasol

Le rasol est dérivé de l’ancien suellois et coloré de noms de plantes et d’animaux empruntés à l’olmane. Il s’est dégradé avec le temps, les mots inutiles dans une jungle étant oubliés. De la même façon que pour certains langages humanoïdes, plusieurs concepts complexes en sont absents. Quelqu’un qui parle l’ancien suellois pourra comprendre 40% d’un propos en rasol. Cette langue ne possède pas beaucoup de caractères écrits ; ce sont principalement des runes qui définissent des concepts reliés à la nourriture, à l’eau, aux êtres vivants et à la terre sans pour autant constituer un véritable langage écrit. Une personne familière avec la forme écrite de l’ancien suellois peut reconnaître ces runes comme en étant dérivées mais elle ne pourra que rarement déchiffrer leur sens sans aide magique ou sans connaître le rasol. Cette langue est parlée à Zar, Lerga, Sharba et Sharbakal. (TSR11374, p.38)

Rhénien

Bien que la plupart des traités parlant des langages évitent généralement l’idiome rhénien, Revort Leyhar l’a étudié en détail, utilisant pour ce faire des méthodes qu’il n’évoque pas dans ses essais. Il prend toutefois bien garde à ne pas le grouper avec les autres dialectes du continent, affirmant qu’il s’agit d’une langue à part entière. Extrêmement flexible, le rhénien a incorporé de nombreux termes des autres langues (et plus particulièrement le commun et l’oeridien), surtout pour ce qui est des mots spécialisés (tirés, par exemple, du vocabulaire des marins ou des voleurs). Compte tenu du fait que les Rhéniens sont les seuls à parler cette langue et qu’ils proviennent peut-être d’un autre monde, elle n’est pas répertoriée dans les "vraies" langues de Flannesse. (TSR9578F)

Suellois

Ce langage, jadis fort répandu, s’est pour ainsi dire éteint lorsque la Pluie de Feu incolore a détruit l’empire suellois. Aujourd’hui, il est rarement parlé, même parmi les rares érudits qui connaissent cette langue. Il survit plutôt sous sa forme écrite pour le bénéfice de ceux qui se plongent dans les arcanes du peuple suellois qui subsistent encore. (TSR1015 Catalogue, p.16)

Ce langage existe principalement sous forme écrite, lue seulement de ceux qui se plongent dans les vieux ouvrages du peuple suellois qui subsistent toujours. À l’intérieur de la Fratrie écarlate cependant, c’est le seul langage parlé autorisé parmi la hiérarchie. Un dérivatif, le fruz, est parlé par un autre groupe important d’origine suelloise, les barbares. (TSR1064 Atlas, p.13)

Cette langue a quasiment disparu, en grande partie à cause de la Pluie de Feu Incolore. A l’heure actuelle, seuls la parlent encore les membres de la Fratrie Ecarlate (entre eux, il leur est ailleurs interdit de s’exprimer autrement) et les légistes de Faucongris. Ceux qui apprennent le suellois sont surtout intéressés par sa forme écrite, qui leur permettra de comprendre les écrits remontant à l’époque de l’impérium. (TSR9578F)

Tlaman

C’est le langage parlé par les nations yuan-ti de l’Hepmonésie. Largement inspiré de l’olmane, il est rempli de termes reptiliens et les mots que les Yuan-ti trouvaient difficiles à prononcer ont été transformés. Ce langage comprend également quelques mots de touv, à cause de l’occupation d’Ichamamna. Quelqu’un parlant l’olmane pourrait comprendre 75% d’un propos en tlaman. La forme écrite de ce langage est presque identique à l’olmane écrit. (TSR11374, p.38)

Touv

Mélange de plusieurs langues tribales, le touv est un langage complexe avec de nombreux mots désignant la même chose. Un commerce important entre les nations kundalies a favorisé la croissance de cet idiome universellement compréhensible, bien qu’il y ait des différences régionales notables. Le touv est un langage simple à apprendre par petites bribes mais difficile à maîtriser. Sa forme écrite est basée sur la phonétique. Il est parlé dans toutes les anciennes nations du royaume de Kundali encore sous contrôle humain. (TSR11374, p.38)

Vélondais

Le vélondais est un langage tribal oeridien parlé principalement par les habitants des régions rurales proches de la frontière Furyondie-Véluna. Ceux qui ne parlent que le commun ne peuvent pas le comprendre. (TSR1015 Catalogue, p.16)

C’est une langue tribale oeridienne parlée par les habitants des régions rurales et par ceux qui vivent dans les communautés isolées de Véluna ou le long de sa frontière nordique. Elle n’est pas compréhensible pour ceux qui ne parlent que le commun et c’est, de nos jours, un langage purement oral. (TSR1064 Atlas, p.14)

Ce dialecte tribal oeridien est purement oral. Il n’est utilisé que dans quelques rares régions isolées de Véluna. (TSR9578F)

Vieil oeridien

Un des plus jeunes langages, l’oeridien était totalement exempt de toute influence extérieure il y a encore quelques siècles. Il en résulte que ses composantes linguistiques sont uniques et que toute traduction dans une langue autre que le commun est quasi impossible. (TSR1015 Catalogue, p.16)

Ce langage était autrefois perçu comme étant quasi fermé sur lui-même mais Revort Leyhar a fait voler ce mythe en éclats. Il a fondé son argument sur le fait qu’une langue ne peut demeurer exempte d’influences extérieures quand ceux qui la parlent ont été le groupe le plus disséminé et le plus mélangé aux autres peuples de Flannesse. Le vieil oeridien constitue la base principale du commun. En tant que langage écrit, il est utilisé presque exclusivement par les scribes communs (avocats, clercs, etc.), en partie pour maintenir un certain monopole sur la lecture et l’écriture (en excluant ceux qui parlent ou lisent seulement le commun) et ainsi faire en sorte que leur activité demeure profitable. Certains sages exaltés utilisent des écritures encore plus obscures pour des raisons similaires. La plupart des archives et bibliothèques renferment de véritables trésors écrits en vieil oeridien. (TSR1064 Atlas, p.13)

Malgré son nom, ce langage est l’un des plus récents qui soient. Tout le monde croyait qu’il était resté pur (c’est-à-dire qu’il n’avait presque pas changé en dépit du temps) jusqu’à ce que Revort Leyhar démontre le contraire. Dans ses multiples essais, il explique qu’une langue aussi étendue que l’oeridien a forcément été influencée par les dialectes avec lesquels elle est entrée en contact. Elle est encore très utilisée dans les nations qui constituaient autrefois le Grand Royaume, mais uniquement par les scribes, légistes et autres professions similaires. Les détracteurs de ces derniers aiment à dire qu’ils se comportent de la sorte pour montrer leur supériorité par rapport à ceux qui ne parlent "que" le commun, et ainsi exercer un certain monopole sur leurs professions. Bibliothèques et archives sont remplies de documents officiels et anciens tomes rédigés en vieil oeridien. (TSR9578F)

Xolasa

Le xolasa est essentiellement de l’olmane mêlé avec du rasol. Parlé par les tribus de Xolapeqa, le xolasa est principalement constitué de syllabes gutturales et d’occasionnels mots incongrus d’origine suelloise. Ceux qui parlent le rasol ont seulement 10% de chance de comprendre un propos en xolasa. Ceux qui parlent le suellois pourront reconnaître des sons mais pas leur signification. Le xolasa écrit est similaire à l’olmane écrit. (TSR11374, p.38)


Le fichier d’origine se trouve sur le site "Taerre" (Titre : "Langages et idiomes de Flannesse et d’Hepmonésie")

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