Un bilan partiel du Choc des Titans
Voici le récit véridique des incroyables événements qui se sont déroulés récemment à Ekbir :
La renaissance de Fragorox
Tout d’abord, un groupe de héros partis sur l’île de Murenshi occupée par les Ataphades, a été le témoin de terribles événements ! Ces révélations sont hélas tout à fait fiables puisque le célèbre Amir de cent, Soliman Yundilla, faisait partie de ce groupe qui comprenait aussi Thorgrimm Kwak le dwur et le mage Hazum El’Beha. Dans les ténèbres qui recouvrent Murenshi, au coeur de l’antre du tristement célèbre Fragorox, défendu par des élémentaux de l’orage et des dragons rouges, ils surprirent une horrible cérémonie : Devant une assistance composée d’horribles démons, de diverses créatures d’ascendance draconique et même de véritables dragons, le terrible Fragorox reprenait lentement vie par la puissance incommensurable d’un rituel maléfique perpétré par l’Ancien, l’abominable, l’exécrable, en personne ! Et Fragorox revint à la vie, comme les événements futurs nous l’ont confirmé ! Comme si cela ne suffisait pas, l’Ancien, l’abominable, l’exécrable, mille fois maudit soit son nom, a conclu une alliance impie contre nature à la fois avec les Ataphades et avec la secte de Fragorox !
La Flotte Ataphade
Peu de temps après ces sinistres nouvelles, une puissante flotte ataphade renforcée par des valets de l’Ancien, l’abominable, l’exécrable, que ses crachats lui reviennent à la figure, fut annoncée, cinglant vers les très saints Pinacles d’Azor’alq ! En même temps, dans les cieux, le nuage enchanté du puissant et mystérieux Roi du Ciel était attaqué par une armée abjecte composée de myriades de chauves-souris abyssales, des Varrangoins, au service de l’Anciens, l’abominable, l’exécrable, qu’il périsse étouffé par ses blasphèmes, des dragons rouges engendrés jadis par l’immonde Fragorox, assistés de leurs valets, de pathétiques humanoïdes d’ascendance en partie draconique et des géants des nuages. Des démons de toutes sortes les accompagnaient.
L’ Alliance de Zeif et d’Ekbir
La réponse des défenseurs du Bien fut rapide ! Une puissante flotte d’Ekbir se porta à la rencontre des Ataphades ainsi qu’une non moins puissante flotte du Sultan ! Les Ataphades espéraient combattre chacune de ces flottes séparément et comptaient vaincre en profitant de nos divisions. Grande fut leur déception car de vaillants diplomates déployèrent des trésors de persuasion pour convaincre les deux amiraux, celui de Zeif et celui d’Ekbir, de s’unir contre le péril commun. C’est ainsi que l’union fut réalisée entre les deux grandes flottes. L’Ataphade, devant la sainte colère des peuples bakluniens, préféra s’enfuir lâchement vers ses îles !
Le Dragon du Styx
En même temps, il s’avéra que l’Ancien, l’abominable, l’exécrable, maudite soit sa mère l’immonde sorcière, avait conjuré au coeur du tourbillon du Morksmogil un dragon du Styx à l’horrible puanteur ! Le Dramidj en fut souillé et bouleversé ! Mais de hardis aventuriers surent retourner le mal contre le mal et profiter de l’esprit chaotique des Abysses pour leurrer l’immense créature venue des plans inférieurs ! Celle-ci finit par attaquer un navire de guerre ataphade pour étancher son insatiable appétit destructeur. Et voici qu’une profonde fissure commença de lézarder la coalition impie des Ataphades et de l’Ancien, l’abominable, l’exécrable, que son père reste éternellement banni dans son antre puante !
La Bataille du Ciel
Dans les cieux, le combat fut gigantesque ! Tous les démons périrent ou presque ! Les Babaus assassinant traitreusement, les Vrocks dans leur ignoble danse, les démons archers, qui pourtant firent des sylphes grand carnage, la commandante aux bras multiples, les nuées de Varrangoins, tous furent détruits par les héros exaltés qui avaient en eux la sainte puissance d’Al’Akbar ! L’assaut contre le palais du Roi du Ciel fut repoussé. Grande fut la victoire ! Même les Ténébreux ne purent rien.
Astuce ou fourberie ?
Dans la bataille, d’astucieux héros tuèrent les observateurs ataphades, sauf un qu’ils laissèrent s’enfuir en lui ayant fait croire qu’ils étaient des valets de l’Ancien, l’abominable, l’exécrable, l’ignoble nabot, le pervers avorton ! La coalition ennemie vola en éclat et les Ataphades se retirèrent.
Dragons contre dragons
Les dragons rouges et leurs sbires combattaient encore, ivres de rage qu’ils étaient, pleins de la haine envers les dragons d’argent du Nuage enchanté. Il fallu déployer des prouesses prodigieuses pour les vaincre et les repousser.
L’ Ancien
Hélas, le véritable péril ne résidait pas dans ces attaques frontales ! La fourberie de l’Ancien, l’abominable, l’exécrable, que ses mensonges causent sa perte, dupa les plus aguerris. Les attaques n’étaient que des diversions ! Le coup principal vint de l’intérieur. En effet, pendant toute la bataille, l’intérieur du Palais du Roi du Ciel (le dragon d’argent Argenbelizarac) resta fermé et inaccessible. Les défenses invulnérables que le suprême et vénérable dragon d’argent avait dressé pour protéger les Saintes Reliques, étaient infranchissables ! Pourtant l’Ancien, l’abominable, l’exécrable, l’obscène démon rougeâtre parvint à les franchir par grande et démoniaque ruse !
La Coupe et le Talisman
Voici la suite de l’histoire telle qu’elle a été vue par les aventuriers présents :
C’est alors que l’une des portes colossales du palais du Roi du Ciel s’ouvre. Un terrible rugissement se fait entendre venant de l’intérieur. Soudain, une forme colossale rougeoyante sort en trombe du palais. C’est un dragon rouge plus grand que tous les dragons que vous avez vu jusque ici ! Sa férocité semble sans égale. Ses écailles sont enduites de sang. Ses yeux sont également injectés de sang. C’est une vision terrifiante d’une puissance destructrice ! Le dragon semble néanmoins fortement blessé. Il porte les stigmates d’un violent combat. Au grand soulagement de tous les défenseurs du Nuage, le dragon s’éloigne rapidement.
Ce dragon est Fragorox. Il s’agit d’un dragon rouge great wyrm. Il vient d’affronter Argenbelizarac avec l‘aide de Iuz et il est trop grièvement blessé pour continuer le combat. Il n’a qu’une idée pour l’heure, c’est de s’enfuir et de se remettre de ses blessures.
À la suite du dragon, une créature démoniaque horrible, de grande taille, brandissant une épée à deux mains maculée de sang, s’avance. Ayant examiné rapidement la situation autour du Palais, le démon disparaît brutalement.
Il s’agit de Iuz. Il vient de vaincre Argenbelizarac avec l’aide de Fragorox et d’autres démons et de s’emparer des Saintes Reliques. Il se téléporte à Dorakaa.
Aussitôt, une nuée de créatures ailées, ressemblant à des chauve-souris de taille humaine et aux traits démoniaques, de couleur sombre et sinistre, s’échappe du Palais tel un essaim monstrueux. Une vive lumière dorée émane du centre de cette nuée ainsi que des hurlements de douleur. La nuée semble vouloir fuir le nuage aussi vite que possible en direction du nord-est.
Au centre de la nuée maléfique, deux des immondes créatures portent chacun un objet éblouissant de beauté. L’un d’eux est une coupe magnifique de grande taille, qui irradie une lumière dorée. La coupe est en or, incrustée de gemmes rouges. L’autre est une étoile à huit branches, de couleur argentée, dont les huit pointes étincellent. Les deux créatures qui portent ces objets hurlent de douleur sans discontinuer.
Les deux objets correspondent à la description de la Coupe et du Talisman d’Al’Akbar.
Les deux créatures qui portent ces objets sont brûlées atrocement à leur contact. Elles hurlent de douleur. Vous voyez soudain que l’une d’elles s’effondre subitement et tombe raide morte. Ses congénères ne s’en soucient plus. La coupe qu’elle tenait est aussitôt récupérée par une autre créature qui se met à son tour à hurler de douleur.
La mission la plus importante consiste à récupérer la Coupe et le Talisman d’Al’Akbar que les Varrangoins tentent d’emporter en volant vers Iuz.
Les reliques tombent dans le Califat d’Ekbir, dans la province de Diyarbakir, non loin de la cité sainte d’Ekbir.
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