Les Rhéniens de Flannesse sont aussi disséminés que des grains de poussière pris dans un cyclone. De même que quelques érudits Oeridiens, ils sont pleinement conscients du fait qu’ils ne sont pas natifs de la Tœrre et que leurs
ancêtres n’y sont arrivés qu’après un très long voyage. Par contre, ils ignorent totalement quand, comment ou pourquoi cet exode a eu lieu. Certains pensent toutefois que, quand les premiers Rhéniens sont arrivés sur Taerre, ils se sont installés au bord du Nyr Dyv, où ils ont bâti un immense palais destiné à accueillir tous les membres de leur race, sous la direction du chef qu’ils s’étaient choisi.
Il est impossible de dire si l’édifice est par la suite tombé aux mains de l’ennemi ou même s’il a été achevé. Personne ne sait non plus comment les Rhéniens se sont retrouvés éparpillés aux quatre coins de Flannesse. Mais les mythes affirment que le palais existe toujours bel et bien. S’il venait un jour à être découvert, nul doute qu’il aurait à offrir de fabuleux trésors, tant magiques que monétaires, ainsi, peut-être, qu’un portail menant au monde natal des Rhéniens.
Les preuves étayant ces rumeurs sont extrêmement minces, voire inexistantes. En fait, la plus "convaincante" d’entre elles n’est autre qu’un proverbe rhénien qui commence par "Quand j’aurais trouvé le palais de mes ancêtres ... " Le sens de cette phrase est équivalent au dicton humain "Quand mon navire rentrera au port" ; elle signifie que celui qui la prononce pense que la chance lui sourira lorsqu’un bateau mythique arrivera pour le noyer sous une pluie d’or.
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