BACKGROUND
Fashtri
Petite cité – pop, 10 000
Cette ville portuaire est nichée entre la forêt de l’Udgru et les collines de Yecha. Fashtri est la plaque tournante du commerce avec les nomades Tigre, mais sa fortune vient de la forêt d’Udgru dont le bois est abattu, puis convoyé jusqu’aux chantiers navals d’Ekbir.
Les troubles frontaliers avec les nomades Tigre sont courants, surtout depuis que ceux-ci se sont mis à exploiter les riches filons d’argent et de diamant qui se trouvent dans les collines de Yecha.
En CY 578, la ville a été attaquée par 10 000 cavaliers barbares, et a échappé de justesse à la destruction. Depuis lors, les intérêts commerciaux ont repris le dessus et les relations entre les deux nations se sont « normalisées » (Heurts frontaliers occasionnels entre pillards nomades et les patrouilles d’Ekbir).
Le Mouqollad
Cette organisation réunit les clans marchands des Baklunis en une puissante corporation qui veille à la prospérité de ses membres et tente de rester neutre vis à vis des autres considérations politiques. Ceci n’est pas toujours possible étant donné les retombées sur le commerce des problèmes politiques et notamment des guerres, des pillages et de la piraterie.
Chaque souk ou quartier commercant doit être administré par un clan marchand. Il contrôle l’allocation des espaces et recueille les patentes. Le contrôle de certaines spécialités fait aussi l’objet d’assignations précises. Par exemple, le commerce de la laine Ekbirienne revient à la famille Gardanya. La grande richesse du Mouqollad lui permet d’être un pouvoir fort dont il faut tenir compte. Il n’est que toléré par le gouvernement d’Ekbir qui lui reproche son alignement neutre, l’implantation de son quartier général à Zeif et, implicitement, sa richesse et sa puissance à l’intérieur même d’Ekbir. Les relations entre le consortium et le califat sont donc subtiles et incertaines. Le Mouqollad a besoin du soutien d’Ekbir pour la sécurité de ses navires et de ses caravanes et l’État d’Ekbir profite des revenus que lui apporte le commerce qui est placé sous l’influence du Mouqollad. L’équilibre est obtenu par tout un système de taxes et d’accords mais cet équilibre est loin d’être parfait.
Le Mouqollad privilégie la diplomatie et la négociation, domaines dans lesquels les marchands sont très habiles. Il s’efforce de se concilier les pouvoirs politiques en se ménageant des soutiens bien placés. Contre les pirates du Dramidj, les bandits des steppes et les voleurs organisés, le consortium est souvent contraint de se livrer à des opérations militaires lorsque diplomatie et corruption échouent.
Les contrebandiers
Fadim Gardanya est la brebis galeuse de la grande famille marchande du même nom. Malhonnête, il s’est souvent acoquiné avec toutes sortes de personnes peu fréquentables. Sa famille a toujours couvert ses frasques s’attirant souvent une mauvaise réputation mais elle a récemment décidé de lui couper les vivres, espérant le faire réfléchir. Hélas cela n’a fait que pousser Fadim vers d’autre gens peu scrupuleux comme Feneik un agent du consortium Al’Tureim qui dirigeait un petit trafic de contrebande à Fashtri.
Feneik s’est fait arrêter par un groupe d’aventuriers (EKB7-01) laissant à Fadim l’opportunité de reprendre en main ses activités. Il travaille maintenant directement sous les ordres de Faruk Al’Tureim un être puissant et malfaisant secrètement en conflit avec Ekbir. Fadim a passé un marché devant l’enrichir et lui apporter beaucoup de pouvoir, mais ce faisant, il a définitivement compromit le peu d’intégrité qui lui restait. Son âme est sûrement perdu sans chance de rédemption.
La mission principale de Fadim Gardanya est d’écouler ses stocks de Pierre-songe. Il s’agit d’une petite pierre translucide et bleutée qui amène son possesseur à une rêverie très agréable mais elle agit comme une drogue créant une accoutumance et de plus, elle affaiblit à terme la volonté de son utilisateur. Si ce trafic devient important, cela deviendra un commerce lucratif tout en affaiblissant une partie de la population d’Ekbir.
Mais les activités du contrebandier ne s’arrètent pas là. Grisé par sa soif d’or et de pouvoir, accompagné de ses hommes a investi un vieux phare abandonné à une journée au Sud de Fashtri. Ce phare fut créé à l’origine pour prévenir les marins des quelques récifs dans cette zone mais cela fait longtemps que les navigateurs savent bien l’éviter en naviguant bien au large. Mais depuis le début de la guerre avec les Ataphades, certains navires craintifs naviguent beaucoup plus prêt des côtes qu’à l’accoutumée. Fadim l’a donc fait remettre en état de marche, et par mauvais temps, il allume le phare laissant croire aux marins qu’ils sont en vue de Fashtri. Avant qu’ils ne comprennent leur erreur, ils s’échouent sur les récifs. Ses hommes et son mercenaire Sahuagin n’ont plus qu’a récupérer les marchandises. Le pire c’est que de nombreux innocents y perdent la vie, et les malheureux survivants sont capturés pour être vendus comme escalves aux pirates Ataphades.
La veille de l’embauche des aventuriers, un évènement étrange a bouleversé les plans de Fadim. Des morts-vivants provenant des bateaux échoués ont envahi le phare tuant une partie des contrebandiers. Les rares survivants ont fuit leur repère et déserté la bande que Fadim contrôlait. Ce dernier ayant échoué dans sa mission, craint des représailles de Faruk Al’Tureim. Il n’a pas d’autre choix que de tenter de rejoindre sa famille au plus vite et s’y faire oublier en espérant que personne ne remontera jusqu’à lui.
Djamila Kalahaf
Djamila est une petite fille de 8 ans qui voyageait sur le coursier du Dramidj avec sa famille. Partie de Bandar-Zayrat, toute sa famille se rendait à Fashtri, son père ayant trouvé une bonne place comme intendant chez un noble. Fashtri devait être sa nouvelle ville, sa nouvelle demeure. Ce voyage devait être pour elle une grande aventure mais les contrebandiers en ont décidé autrement. Sa mort fut un tel choc, que son âme n’a pas pu trouver le repos. Elle est maintenant perdue, elle hante le phare et n’aspire qu’à finir son voyage vers la ville qui devait être sa nouvelle demeure.
Le fantôme de Djamila va « communiquer » avec les PJs. Elle n’est pas destructible. Toute tentative de renvoi des morts-vivants la fera disparaître et réapparaitre à coté de sa dépouille. Si les personnages se montrent belliqueux envers elle, elle insistera quand même pour leur remettre ses dessins car ils représentent son seul espoir de rejoindre sa dernière demeure.
RESUME
Introduction : Les personnages débutent à Fashtri. Dans une auberge, Ils sont contactés par Kéfbir Souhada un agent du Mouqollad qui souhaite que les aventuriers enquêtent sur la disparition de navires marchands.
Rencontre 1 : Les personnages commencent leur enquête en ville afin d’obtenir une piste concrète. Tout semble mener vers un ancien phare.
Rencontre 2 : Les personnages explorent le phare qui est maintenant envahi par des morts-vivants. Ils rencontreront également le fantôme d’une petite fille qui recherchera leur aide.
Rencontre 3 : Les personnages vont explorer les épaves des navires coulés afin d’aider le fantôme de Djamila.
Rencontre 4 : Un contrebandier croise la route des Pjs, il dispose d’informations importantes sur les événements du phare et sur Fadim Gardanya leur chef.
Rencontre 5 : Les aventuriers rentrent à Fashtri à la recherche d’informations complémentaires et de Fadim Gardanya.
Rencontre 6 : A la poursuite de Fadim Gadanya, les PJs s’embarquent sur un navire. Lorsqu’ils rattraperont enfin le bateau du fuyard, ce dernier sera attaqué par des diables.
Conclusion : Si le chef du réseau de contrebandier est arrêté, le Mouqollad accordera ses faveurs. Si la petite fille a touvé l’ultime repos, elle protègera comme un ange gardien les aventuriers.
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