BACKGROUND
La Confrérie Rautha
En 577 AC, la dynastie légitime du Dezbat, l’une des
quinze provinces d’Ekbir fut remplacée à la suite d’une
attaque ataphade par Urik Ashir de la Maison seconde
d’Ashir. Lors de cette attaque, Nerim Ashir de la
Maison prime d’Ashir fut massacré avec toute sa
famille, à l’exception de son jeune fils Lybak Ashir qui
fut sauvé du carnage par Sid-Allagh, le chevalier au
loup.
Ce dernier faisait partie de l’ordre des Faris Rautha,
appelés familièrement chevaliers-gemmes. Cette ordre
de faris, spécifique au Dezbat, fut fondé il y a fort
longtemps par Nimrod Ashir, alors seigneur du Dezbat.
Celui-ci distribua 12 gemmes magiques d’antique
origine à ses 12 meilleurs guerriers. Ces gemmes
avaient le pouvoir de se fixer irréversiblement sur le
front de leur possesseurs, leur communiquant ainsi de
grands pouvoirs. Ainsi naquit l’ordre des Faris Rautha
car ces 12 guerriers instruisirent de jeunes disciples
non seulement à l’art du combat mais aussi aux vertus
morales et spirituelles des faris, dans l’esprit de la Foi
exaltée. Chacun des 12 guerriers développa une voie
spécifique du combat, chacune symbolisée par l’un des
12 animaux du calendrier traditionnel baklunien : tigre,
ours, lion, grenouille, tortue, renard, serpent, sanglier,
écureuil, lièvre, faucon et loup.
Les faris rautha furent rendus responsables du
massacre de la Maison prime d’Ashir et Sid-Allagh fut
accusé d’avoir enlevé et assassiné Lybak. En
conséquence, l’ordre fut dissous et ses membres, ceux
qui avaient survécus à l’attaque ataphade de 577, furent
pourchassés.
Cependant, une société secrète vit le jour. Elle se
baptisa Confrérie Rautha et se donna pour but de
restaurer l’ordre des Faris Rautha en retrouvant les 12
gemmes et en trouvant de nouveaux porteurs pour
reprendre le flambeau des 12 faris. L’un des dirigeants
de cette confrérie est le qadi Gebril Al Mofiss.
Gebril Al’Mofiss, Qadi de rang Kébir, est un membre
de la confrérie Rautha. Il y a 5 ans après la mort de sa
femme, il a décidé, avec l’accord de ses supérieurs, de se
retirer dans le village de Médrina, village d’origine de
sa femme.
Histoire du village de Médrina
Uthank était un puissant et riche seigneur versé dans la
magie élémentaire du feu. Il fit construire un tumulus
qui serait son tombeau.
Le tumulus a survécu tant bien que mal jusqu’à nos
jours, et avec elle, la tombe intacte de son propriétaire.
Bien que le pillage de tombes, qu’elles soient de facture
récente ou antique, soit sévèrement réprimé par le
clergé d’Ekbir et la justice, certains aventuriers se sont
penchés sur la question, mais sans succès.
Les habitants du village de Médrina vivaient dans une
relative tranquillité, jusqu’à il y a 30 ans environ, où
deux paysans du village, du nom de Jawad Bourolfi et
Rahim Hikmat, découvrirent, par hasard, en creusant
dans la forêt pour extraire des pierres pour clôturer
leur champ, un accès menant à la tombe. Ce dernier
donnait sur une galerie creusée dans la roche et dont
les murs étaient recouverts d’inscriptions en ancien
baklunite, probablement une sortie secrète éboulée ou
condamnée. Jawad et Rahim rentrèrent chez eux et
contactèrent leurs amis, Hilal El’Kobr, Jamil Hal’Haran
et Mamoud Kaber, pour aller explorer la galerie.
Galvanisés par l’appât du gain, ils bravèrent les interdits
et s’équipèrent bientôt pour rejoindre le passage à la
recherche de trésor. Peu de temps après, ils furent
victime de l’un des nombreux pièges et sortilèges qui
protégeaient la demeure. Ils s’en sortirent avec
quelques brûlures, graves pour certains. Ils ne firent
plus rien le temps que les blessures se cicatrisent.
Après cette pause forcée, ils firent appel à Hakim
Bramur, un barde, cousin éloigné de Hilal El’Kobr et
résidant dans la ville d’Ekbir, afin de désamorcer les
pièges et les sortilèges. L’exploration secrète du
complexe débuta 3 semaines plus tard. Elle fut très
fructueuse en or, argent et pierres précieuses malgré
l’incapacité du groupe à pénétrer au coeur du tumulus.
La bonne entente du groupe cessa quand les quatre
amis découvrirent que Hakim Bramur prenait
discrètement un pourcentage du trésor. Il s’ensuivit
une lutte qui tourna au désavantage du barde. En
s’enfuyant dans le couloir non encore exploré, la
catastrophe se produisit, il déclencha un piège à feu.
Ses camarades prirent peur et se précipitèrent vers la
sortie le laissant pour mort. Par la force de son
caractère et avec les ressources de sa profession, Hakim
réussit à sortir du complexe souterrain, et à se cacher
dans la forêt. Il se soigna et entreprit de se venger, une
fois guéri.
Il traqua les 5 hommes en mettant en place la légende
du cavalier sans tête, vêtu de sa cape rouge et qui
parcourait la région à la recherche de ses quatre
anciens compagnons. Jawad Bourolfi fut le premier à
tomber sous les coups du cavalier sans tête, un soir qu’il
rentrait tard d’une soirée bien arrosée. Face à cette
menace, les quatre autres se réunirent et embauchèrent
des miliciens pour attraper le cavalier sans tête. Le
nayib de l’époque envoya également ses soldats pour
neutraliser le cavalier sans tête qui terrorisait sa région.
Mais, ce dernier réussit à attraper également Hilal
El’Kobr alors qu’il résidait dans sa petite ferme. Il fut
retrouvé pendu. Le cavalier sans tête finit par être
blessé grièvement par les soldats du nayib alors qu’il
rôdait aux alentours de la maison de Mamoud Kaber. Il
put gagner le temple à la nuit tombée et s’effondra sur
les marches du temple. Le qadi d’alors recueillit les
dernières paroles du barde et l’enterra discrètement. Il
récupéra la cape rouge. Les villageois n’entendirent
plus parler du cavalier sans tête jusqu’à récemment.
Quant aux autres, Mamoud Kaber acheta pratiquement
toutes les terres cultivables du village en quinze ans. Il
planta des vignes et fit former les villageois à la culture
de la vigne par des étrangers venus de la province du
Doab. Rahim Hikmat, beau-frère de Mamoud Kaber,
s’absenta pendant cinq ans du village, puis à son retour
construisit une grande tonnellerie. Jamil Hal Haran
acheta la modeste auberge du village et fit des
multiples travaux pour en faire maintenant une très
belle auberge.
RESUME
Introduction
Les aventuriers sont à Ekbir.
Rencontre 1 : La mission
Les aventuriers de certaines Méta-Org sont invités à
enquêter sur les événements troublant qui se passent à
Médrina. Tous rencontrent Maoud Kaber qui propose
de les engager pour éclaircir le mystère du cavalier sans
tête qui sème le trouble dans le village de son père et de
sa soeur.
Rencontre 2 : Les bandits
Durant leur voyage vers le village de Médrina, ils
interceptent des bandits qui s’en prenaient à des
personnes. Après les avoir vaincus, ils rencontrent
Amira, fille du Qadi du village de Médrina.
Rencontre 3 : Les cavaliers tonnerres
Ils croisent une patrouille de cavaliers tonnerres avec
leur chef Keyn à leur tête.
Rencontre 4 : Arrivée au village
Les aventuriers arrivent au village et vont voir Gebril
Al’Mofiss, porteurs de bonnes ou mauvaises nouvelles.
Rencontre 5 : Premiers pas dans l’enquête
Les aventuriers rencontrent les premières personnes et
commencent à prendre connaissance de la situation.
Rencontre 6 : Enquête
Les aventuriers mènent leur enquête. Une atmosphère
pesante règne au village, le poids d’un lourd secret.
Rencontre 7 : La poursuite
Pendant la nuit, le cavalier sans tête va apparaître à
grands bruits. Il est poursuivi par de nombreux
cavaliers tonnerres. Sans intervention des aventuriers
dans la poursuite, le cavalier sans tête disparaîtra dans
le bois sans que les cavaliers tonnerres le capturent.
S’ils interviennent, le cavalier sans tête fera tout pour
fuir, les cavaliers tonnerres feront tout pour capturer le
cavalier sans tête. L’interception est très difficile en
raison de la vitesse des chevaux et de l’éloignement des
aventuriers.
Rencontre 8 : Le tumulus
Une visite de ce tumulus permettra de confirmer qu’il
s’agit d’un tombeau, et de découvrir le repaire du
cavalier-fantôme.
Conclusion
Une conversation avec Gebril devrait être nécessaire.
Selon leur comportement durant la partie, Gebril leur
parlera de la Confrérie Rautha.
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