Iuz le Vieux
"Sa Plus Profane Éminence, Seigneur de la Douleur, Démon du Nord, Fils du Mal, Maître des Redoutables et Abominables Présences, Iuz le Mal, Iuz le Vieux", ainsi était acclamé ce répugnant demi-dieu par les créatures mauvaises et corrompues qui le servaient. Régnant de la noire sang Dorakaa, la Cité des Crânes, Iuz avait toujours arboré un désir non dissimulé de dominer toute la Flanesse. Toutefois, il ne se fit remarqué qu’un siècle avant les Guerres de Greyhawk.
En 479 année commune (AC), les terres connues maintenant sous le nom de Iuz étaient constituées d’un ensemble de petits fiefs indépendants dont les "princes" régnant se les disputaient âprement pour en hériter de Furyondy, qui à cette époque s’étendait très loin vers le nord. Parmi ceux-ci, il y avait un despote misérable dans les Collines Hurlantes qui mourut dans l’année et laissa sa terre à un fils d’origine douteuse - Iuz. Bizarrement, les rumeurs décrivaient tantôt ce "fils" comme un vieil homme, tantôt comme un démon de plus de deux mètres.
Après avoir réorganisé son petit domaine en un véritable camp militaire, Iuz porta son attention sur les fiefs voisins. Feignant une tactique purement défensive, il travailla dans l’ombre pour monter ses rivaux les uns contre les autres. Ainsi, quand ceux-ci eurent fini d’épuiser leurs ressources et leurs énergies dans des conflits inutiles, il frappa. A la fin de cette première année sur le trône, Iuz avait conquis les trois fiefs entourant le sien.
Grâce à son utilisation extensive de troupes humanoïdes, le domaine de Iuz commença à s’étendre rapidement comme la pourriture sur une pêche trop mure. En effet, la plupart des princes humains considéraient les orques et les gobelins comme des vermines inférieures, une attitude personnifiée par celle de son Éminence le Comte Vordav qui jura de "brûler à vue tous les taudis de ces misérables crasses" [1]. Bien que cette attitude permettait à ceux-ci de "maintenir un faux semblant de pureté par de vieilles traditions aerdiennes" [2], elle impliquait aussi que leurs armées seraient rapidement débordées par celles de Iuz qui utilisait à fond la cruauté et la fécondité des orques.
Comme de plus en plus de fiefs tombaient aux mains des humanoïdes, un flot grossissant de réfugiés rapportait des histoires folles de la puissance de Iuz jusque dans le sud, à Furyondy. D’après ces rumeurs, Iuz aurait construit une route pavée de crânes entre les Collines Hurlantes et Doraaka, sa nouvelle capitale. Les lanternes des tours gardant cette route seraient alimentées par de la graisse humaine. Iuz lui-même aurait mué et quitté sa forme de vieillard pour celle d’un colosse de taille gigantesque - tout du moins c’est ce que la rumeur disait. Bien que la plupart des histoires fantaisistes racontées purent être infirmées de visu par la suite, il n’en reste pas moins que celles-ci se propagèrent comme une trainée de poudre le long des côtes sud du Lac Whyestil semant la panique sur leur chemin [3]. Le roi Avras III de Furyondy fut donc amené à tourner son attention vers sa frontière nord afin d’empêcher l’expansion des forces de Iuz jusqu’au cœur de ses terres [4].
La position du roi Avras était alors fragile à cause de l’indépendance de ses nobles - particulièrement les Grands Seigneurs du sud qui n’étaient pas menacés par Iuz. En effet, la plupart de ceux-ci saisirent cette opportunité pour obtenir des concessions de la part de leur roi, le privant ainsi de taxes dont il aurait bientôt cruellement besoin [5]. De telles concessions provoquèrent la colère des barons de la frontière nord du pays qui se sentaient trahis par les grands du sud. Réagissant, ceux-ci infiltrèrent l’Ordre du Cerf, une petite faction religieuse à cette époque, et patiemment, la transformèrent en une confrérie militaire loyale envers eux.
Ainsi, la menace externe de Iuz ébranla Furyondy de l’intérieur. Vers 505 AC, trois parties coexistaient au sein de la noblesse. La plus puissante faction était celle des Grands Seigneurs du Sud, qui utilisaient la menace de Iuz pour affranchir leurs terres de l’influence royale. En deuxième venait l’Ordre du Cerf dont l’unité et la force augmentant venait s’opposer aux raids frontaliers de Iuz. En dernier venait le roi Avras III avec ses domaine et sa famille. Ses terres coincées entre celles de plus puissants, le roi essayait très futilement d’apaiser les esprits de tous.
A ce point critique toutefois, la puissance grandissante de Iuz fut mise à rude épreuve. Que ce soit par le fait du hasard, par sagesse ou par courage, nul ne le sait, toujours est-il qu’un petit groupe d’aventuriers réussit à approcher Iuz et à l’emprisonner sous les tours du Château Greyhawk. Comment et pourquoi ils le firent restent un mystère - ainsi que leurs noms, excepté un : le Mage Zagyg le Fou [6].
Quelques furent les motivations ou les buts des aventuriers, leur action eut pour conséquence le sauvetage de Furyondy. Privés de leur seigneur, les armées gobelines et orques qui se massaient aux frontières du pays se désagrégèrent rapidement. Les créatures barbares combattirent les régents de Iuz et conquirent pour eux les terres à l’est et à l’ouest du Lac Whyestil. Ceux de l’est fondèrent la Société Cornue vers 513 AC avec l’aide d’humains peu scrupuleux alors que les profondeurs de la Forêt de Vesve restèrent sauvages jusqu’aux Guerres de Greyhawk près d’un demi-siècle plus tard.
Bien que les tribus humanoïdes se soient retirées de ses frontières, Furyondy était trop divisé pour pouvoir donner la chasse. Comme la pression venant du nord n’existait plus, le Prince Belvor III, fils de Avras, courtisa assidument l’Ordre du Cerf et réussit à le rallier à sa cause. Puis, après la mort de son père, il usa de ses royales prérogatives pour ramener ceux du sud dans le rang. Bien que son règne fut relativement court [7], la coalition de Belvor III lui survécut, continuant à rassembler les diverses factions rivales pendant les quelques années de régence qui suivirent sa mort.
Depuis qu’il est monté sur le trône à la suite du Seigneur Throstin, Régent du Royaume, le roi Belvor IV s’est employé à renforcer Furyondy, allant même jusqu’à programmer la conquête de la Société Cornue et des Terres de Iuz. Toutefois, les problèmes de relations au sein de son royaume sont loin d’être résolus. En effet, les factions rivales, quoique moins puissantes, existent toujours. Le Seigneur Throstin, par exemple, a raffermi son emprise sur l’Ordre du Cerf et contrebalance le poids politique du du jeune roi. Des luttes d’influence existent donc toujours à Furyondy.
Ainsi, quand Iuz réapparut en 570 AC, Belvor IV n’y prêta pas attention trop occupé qu’il était à unifier son royaume. De plus, Iuz se fit discret. En effet, son départ soudain ayant laissé un désordre total dans ses terres, il devait remettre vite de l’ordre dans ses affaires et réaffirmer son autorité sur ses tribus humanoïdes belliqueuses.
L’Empereur Fou
Avant que le conflit Iuz - Furyondy ne commence son long cheminement, des évènements d’égale importance eurent lieu dans l’est. Dans le palais de Rauxès au cœur du Grand Royaume, des rejetons de la Maison de Naelax se répandaient dans les halls, abattant sauvagement jusqu’au dernier tous les membres de la Maison de Rax, alors régnante. Arrivée au pouvoir par traîtrise et les mains tachées de sang, il était écrit que la Maison de Rax régnerait par la terreur, car la folie coulait dans les veines de sa nombreuse progéniture [8].
L’histoire du Grand Royaume des Aerdiens commence environ 40 ans avant l’avènement de Iuz. En ces jours, la Province du Nord était dirigée par le Prince Ivid, un noble capable et charismatique quoique complètement débauché. Parce que des décades de règne mollasson avaient usé la crédibilité de la maison impériale, des nobles tels que le Prince Ivid devenaient de plus exigeants dans leurs revendications et mettaient la pression sur le Trône de Malachite. La royauté, faible qu’elle était, se refusait à toutes celles-ci et le Grand Royaume plongea dans le Tumulte entre les Couronnes.
Quand Nalif, le dernier héritier de Rax fut assassiné [9], une nuée de princes rivaux clamèrent leurs droits au Trône de Malachite. Grâce à une grande campagne de diplomatie, de guerres et d’assassinats, le Prince Ivid résolut le problème de la succession en éliminant tout autre prétendant, le laissant ainsi seul prince de sang survivant. La Maison de Naelax monta donc sur le trône et le Prince Ivid devint Sa Céleste Transcendance, Empereur de Aerdy, le Grand Prince Ivid. Parmi ses autres titres, il y avait aussi Herzog de la Province du Nord, Archiduc d’Ahlissa, Idee et Sunndi, Suzerain de Medegia, Commandeur de la Marche des Os et Protecteur de Almor et Onnwal.
Le chaos qui suivit l’assassinat de Nalif ne cessa pas quand Ivid se saisit du trône. En effet, les paysans de Onnwal, Idee et Sunndi se rebellèrent et le Herzog d’Ahlissa revendiqua sa propre indépendance [10]. Ivid se dépêcha de s’occuper de son cousin du sud (les nobles du Grand Royaume était tous de la même famille) pour trouver en fin de compte son pays épuisé et mal organisé après des années de guerre civile. Incapable de lever une armée suffisante à partir de ses propres fiefs, l’Empereur dût, à contre cœur, faire appel à l’aide des quelques cousins qu’il lui restait. Ceux-ci répondirent à l’appel avec la diligence de requins sentant le sang et s’apprêtant à faire un festin de leur très cher Empereur apparemment affaibli.
L’histoire de cette seconde vague de guerres civiles est encore plus confuse et incomplète que la première. Le saccage de l’Université de Rauxes en 449 AC détruisit tous les rapports impériaux de la guerre [11]. De la même manière la considérable bibliothèque du Duc Astrin à Eastfair fut détruite et brulée pendant la campagne impériale finale. Bien que quelques histoires plus ou moins complètes aient survécues dans les monastères de Médegia, ils sont très grandement marqués de la philosophie dégénérée du Saint Censeur. Leur exactitude est donc très douteuse, particulièrement en ce qui concerne leur principal sujet : les batailles entre Rauxes et Médegia.
Bien que des récits corrects de ces batailles se soient perdus, les résultats de ces guerres sont clairs : l’Empereur garda son trône mais souffrit des pertes de territoires et d’influence. Un neveu qu’Ivid avait installé à la tête de la Province du Nord se rebella contre son oncle et décréta son fief état souverain. De même, le prélat en chef de l’empire d’Ivid - le Saint Censeur de Médegia - défia l’empereur et établit un siège épiscopal indépendant. Les Barons des Mers n’eurent pas autant de succès. Bien qu’ils prirent le contrôle de la flotte aerdienne, l’Empereur leur fit fermer l’accès à tout port. Laissés ainsi sans un seul point de chute qui leur soit favorablement disposé, les Barons des Mers durent chercher la paix avec Ivid.
On ne sait que peu de chose des campagnes qui eurent lieu au cœur du Grand Royaume, sinon qu’Ivid y gagna son titre de "parlant aux démons". Quand Almor se rebella, l’Empereur contre-attaqua avec violence démontrant toutes ses affinités avec les démons. En s’appuyant sur une aide infernale, les armées impériales défirent les rebelles. Malgré l’état d’affaiblissement de l’empire, Almor ne put supporter la furie diabolique de la Garde Compagnonne [12] avant que Nyrond envoie de l’aide. Finalement, les armées almoriennes épuisées durent replier en bon ordre jusqu’aux frontières actuelles de la Prélature.
Depuis cette époque, le Grand Royaume a connu divers empereurs. Ivid régna pendant 48 ans et, bien qu’il n’ait jamais réussi à regagner le contrôle des provinces qu’il avait perdues, il réussit tout de même à rassembler le reste des Aerdis à sa cause soit par la peur qu’il inspirait soit par l’appât du gain. Son fils, Ivid II, ne survécut que trois ans sur le trône. En effet, instable déjà avant son couronnement, Ivid II sombra rapidement dans une démence ravageuse après son accession aux attributs du pouvoir [13].
Ce ne fut pas la folie qui causa la perte d’Ivid II. En effet, il fut tué par un de ses fils qui désirait la couronne. Ivid III suivit immédiatement l’exemple de son grand père, exterminant tout candidat possible à la couronne. Ses mains encore souillées du sang de son père, il emprisonna ses enfants dans des prisons dorées, mais leur fournit des tuteurs et de nombreuses débauches ; sinon il aurait pu passer pour un père négligeant. Quand son âge fut avancé, Ivid III déclara que l’enfant qui lui survivrait lui succéderait. Cette annonce déclencha un véritable bain de sang et une succession de fratricides dans la prison de velours de ses enfants. Le seul survivant devint Ivid IV.
Le nouveau dirigeant d’Aerdy imita son père : ses enfants qui ne furent pas tués à la naissance furent emprisonnés et leurs mères atrocement torturées pour le plus grand amusement de l’Empereur. La gorge de leur père hors de portée, les enfants d’Ivid IV pratiquèrent leurs boucheries naelaxiennes sur une succession de nurses et de gouvernantes. Certaines survivantes vinrent à l’attention de l’Empereur pour leur plus grand malheur et rejoignirent son harem personnel pour disparaitre ensuite dans les boyaux des donjons de ses bourreaux. L’Empereur préférait la souffrance bien plus que l’amour.
Outre ceci, le règne d’Ivid IV accomplit peu. L’Empereur se réjouissait en orgies et autres luxures, pas en administration. Il lançait annuellement des campagnes militaires pour reprendre Almor ou Nyrond et qui ne résultaient qu’en une modification des frontières de quelques miles dans un sens ou dans l’autre. Peu importait, les batailles procurait à l’Empereur un spectacle estival. En effet, il était plus intéressé par le déchaînement de la bataille que par un réel gain militaire.
Alors que Ivid IV badinait, son futur successeur, Ivid V, était au travail. Deuxième parmi les fils de l’Empereur, Ivid V s’occupait de simplifier la désignation d’un successeur en exterminant tous ses semblables [14]. Bien qu’Ivid accomplit cette tâche avec talent et tact, son père refusa de lui céder le trône. Alors, il loua les services de la plus ancienne des favorites de son père pour lui verser de l’acide dans l’oreille [15].
Ivid V monta donc sur le trône et l’occupe depuis 28 ans. Bien qu’il soit un commandant d’armée peu efficace car indiscipliné, il gouverne cependant son pays d’une main de fer démontrant un véritable génie pour tout ce qui est machinations politiques. Indéniablement, toutes les campagnes militaires qu’il a entreprises se sont soldées par un désastre, mais sa folie n’a aucunement atténué ses talents diplomatiques. Une fois de plus, les Provinces du Nord et du Sud se sont ralliées à la bannière de l’Empereur et ses émissaires ont même réussi à rapprocher les humanoïdes de la Marche des Os de la cause de l’empire. Sa force grandissante, l’Empereur n’attend plus qu’une excuse pour reformuler ses exigences aux pays rebelles de l’ouest.
Le Père de l’Obéissance
Le troisième et peut être le plus important des personnages intervenant dans cette guerre tragique est aussi sans nul doute le plus mystérieux. Connu seulement par son titre - Sa Sérénité Sans Egal, le Père de l’Obéissance - le chef de ligne de la Confrérie Ecarlate construisit intentionnellement un voile de secrets et de rumeurs au sujet de ses suivants et de lui-même. Ainsi, actuellement, tout ce qu’on sait d’eux n’est que pure spéculation [16].
Bien que cette organisation d’humains suelois soit certainement très ancienne [17], la Confrérie Ecarlate ne fit véritablement parler d’elle qu’en 573 AC [18]. Cette année vit aussi la disparition du Prince de Furyondy, Prévôt de Véluna. La coïncidence de ces évènements semble d’une importance particulièrement significative pour les théoriciens des conspirations qui voient la main de la Confrérie Ecarlate en toute chose bizarre ou inexpliquée [19]. Qu’il existe une connexion ou non entre les deux, la Confrérie est restée muette à ce propos.
Il est évident que ceux de la Confrérie Ecarlate forment un peuple fanatique. Leur société extrêmement monastique leur a d’ailleurs valu le titre de "moines", bien qu’on ne sache rien de leurs pratiques religieuses. Ils considèrent toutes les autres races comme inférieures au peuple Suel, et mettent ces croyances à exécution avec une méchanceté méthodique et glaciale. Malgré une discrétion et une malveillance sans faille envers leurs inférieurs, les membres de la Confrérie Ecarlate semblent obéir à leur chef - le Père de L’Obéissance - jusqu’à la mort.
Bien que de vagues rumeurs de son existence aient circulées depuis des siècles, la première action officielle de la Confrérie Ecarlate fut l’envoi d’émissaires dans les cours de la Ligue de Fer en 573 AC. Voyageant encapuchonnés de rouge, ces étrangers prétendaient être les ambassadeurs de la Terre de Pureté. La plupart étaient d’excellents érudits et sages qui observaient les cours de la Ligue offrant généreusement leur aide à ceux qui en avaient besoin. Ainsi, ils réussirent patiemment à faire leur chemin dans les cours de nombreux nobles des pays du sud jusqu’à des postes sensibles, parfois vitaux. Pendant que les sages en rouge devenaient les confidants de rois, des assassins de la secte infiltraient leurs entourages sous des déguisements plus subtils. L’époque où cette invasion silencieuse commença véritablement reste inconnue, ainsi que le nombre d’assassins impliqués. Certains se révélèrent avant la guerre, renforçant la cause de la Confrérie par meurtres et terreurs. Malgré ces frappes ponctuelles, l’étendue du rôle de la Confrérie reste incertain : les assassins disent rarement qui ils sont quand ils frappent. La tuile tombée du toit et qui tua le Chambellan de la Principauté d’Ulek fut - elle détachée par un assassin ou par hasard ? [20]
Des autres activités de la Confrérie avant la guerre, il n’existe que des rumeurs. Dans les dernières années avant la guerre, des rapports provenant du sud de la Flanesse suggérèrent que des mystiques en rouge réduisaient en esclavage les vastes empires sauvages de l’Hepmonaland. Des voyageurs décrivaient ces sauvages dans des termes les plus horribles, détaillant sans pitié tous les usages de leurs rites cruels [21]. D’après les histoires des voyageurs, de vastes nations suivant toujours les anciens usages suelois se préparaient à la guerre dans les jardins humides de l’Hepmonaland.
Toutefois, cette terre était bien trop loin des frontières des royaumes civilisés de la Flanesse pour que quiconque ne s’en préoccupe. Les histoires de ces vagabonds tombèrent donc dans l’oreille d’un sourd, et personne ne prêta attention au filet grandissant des sages en rouge. Si quelqu’un s’y était intéressé, d’innombrables vies auraient pu être sauvées.
Commentaires